Bianco Bi 1587

Voir aussi le mémoire de maitrise de Claire Arnoult sur Pages libres (Paris-1, 1972).

Cette revue hebdomadaire parait du 5 janvier 1901 au 2 octobre 1909 puis parait comme supplément à La Grande Revue jusqu’en 1914, puis après guerre.

Elle est administrée par Charles Guieysse (1868-1920), puis par Maurice Khan.

« D’abord logée dans les locaux de l’École des hautes études sociales, elle s’installe en octobre au 8, rue de la Sorbonne, dans la "Boutique", aux côtés des Cahiers de la quinzaine de Charles Péguy. Elle ne vécut que d’abonnements. Ses lecteurs se recrutaient en grande partie chez les enseignants, mais également dans la haute bourgeoisie libérale, chez les ouvriers et les paysans (l’écrivain Émile Guillaumin en fut un lecteur assidu ainsi qu’un collaborateur). » in Maitron (notice Guieysse).

Georges Sorel influença beaucoup la revue notamment par l’intermédiaire de Charles Guieysse qui partit en 1907.

Au moins deux sous-collections à « Bibliothèque nouvelles : questions actuelles » en 1905 :

• « Sur la politique extérieure des États »
  • 1. — Élie Halévy. — L’Angleterre et son empire
  • 2. — Henri Hauser. — L’Impérialisme américain
  • 3. — Georges Gaulis. — Les Questions d’Orient
  • 4. — Albert Métin. — L’Extrême-Orient : Chine, Japon, Russie
  • 5. — Francis Delaisi. — La Force allemande
  • 6. — Charles Guieysse. — La France et la paix armée
• « Sur l’histoire politique de l’Église catholique »
  • 1. — Francis Delaisi. — L’Église et l’Empire romain
  • 2. — R. Rebillon. — L’Église au moyen-âge
  • 3. — Julien Luchaire. — L’Église et le seizième siècle
  • 4. — René Musset. — L’Église de France au dix-septième siècle
  • 5. — Pierre Brizon. — L’Église et la Révolution française
  • 6. — P.-G. La Chenais. — L’Église et les États : trois exemples de séparation
  • 7. — Charles Guieysse. — L’Église au dix-neuvième siècle

Marcel Rouffie. — Que vaut l’Alliance russe ? : les emprunts, la guerre, la révolution / préf. Paul Painlevé (1905)

La collection « pages libres » des éditons du Monde libertaire est ainsi nommée en référence à cette revue.